SYNOPSIS « Des vies qui comptent » …
Un haut fourneau, mon grand père. Des terrils, ma grand mère...
Roman graphique, sociologique, ethnographique, ... Ce travail se veut surtout une mise en valeur et un partage de notre patrimoine qui est une mémoire vivante! Et un questionnement à partir de générations qui ont un rapport au monde de plus en plus dématérialisé et qui au travers du narrateur se confrontent au monde des anciens, un monde bien réel, où tout est fait à la main, où les choses ont été obtenue au prix de grands efforts, où l'on n'a ni honte ni peur de la monotonie, de la régularité. Un monde où l'on n'avait pas le temps de se poser toutes ces questions, car il fallait travailler, s'occuper
des enfants.
des enfants.
Et au travers de l'histoire de tous les jours d'un couple d'anciens travailleurs de la région désormais pensionnés, c'est leur lien avec ce patrimoine industriel et avec la culture de toute une population qui est évoqué ici, avec beaucoup d'humanisme et d'affection pour ces "ancêtres" humains, pour ceux de métaux et de houille.
Mamy, ancienne couturière, fille d'une famille de 5 enfants. Elle aurait voulu être institutrice, mais à la maison "Il n'y avait pas de moyens", pourtant elle travaillait bien. Elle fait mille choses avec ses mains, là elle fait des frites. Elle est né dans un petit village, à deux pas de chez Papy!
Papy, ancien ouvrier. Chez lui il y avait 12 enfants! C'est un gars qui sait tout faire, du sol au plafond. Il fait même du miel. Maintenant il est pinsionné et il regarde amusé la vie et le monde qui change, tout en restant paisible dans la sienne. Il sait faire milles choses avec ses mains et même des choses très tendres.
Alors le narrateur s'interroge, refusant de se dire "c'était mieux avant", et ne voyant pas non plus en quoi c'est mieux maintenant... Il ne se sent pas plus heureux avec les nouvelles technologies, un peu plus largué à chaque innovation et puis surtout l'impression que le réseautage sociaux, l'information en ligne, l'accès infini à des médias illimités, que tout cela rend sa vie encore plus dissolue.
Une vie qui compte, car on est présent. Où chaque rencontre est un temps, un moment
particulier. C'est ces questionnements que le narrateur explore au travers de son héritage,
son patrimoine, l'histoire de sa famille et de son milieu.
On reconnaît la profondeur de Gérardo Cornejo. Fidèle à lui-même sa BD sera émouvante, voire spirituelle. Un dessinateur unique en son genre de part la hauteur de son humanité.
RépondreSupprimerMerci, c'est beau et c'est sympa ;-)
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